Les meilleurs amis du monde- Gilly Macmillan

Bristol. Aujourd’hui. L’inspecteur Clemo, de retour au travail après un épisode dépressif dû à une affaire précédente, se retrouve chargé d’enquêter sur une affaire délicate : le corps d’un adolescent a été repêché dans le canal. Le jeune Noah Sadler est entre la vie et la mort. Un témoin affirme avoir vu un autre garçon avec lui, vite identifié comme étant son meilleur ami Abdi Mahad. Noah est blanc et fils de bonne famille, Abdi est fils de réfugiés Somaliens. Dans une ville sous tensions raciales, dont la trace des émeutes jonche encore les rues, le policier sait que la moindre bévue peut avoir des conséquences terribles. Chacun, familles comme policiers, va devoir se confronter à lui-même, à ses blessures et à sa part d’ombre. Cette trame de polar sert de fil rouge à la romancière (et photographe) Gilly MacMillan pour nous entraîner dans la ville de Bristol et sa réalité sociale. Pétri d’humanité, ne cédant ni au cynisme, ni à la naiveté, ce roman déroule une enquête aux rebondissements complexes à mesure que se retissent les fils de cette soirée. C’est aussi – et c’est sans doute plus inattendu pour un polar- un livre lumineux. La fin, surprenante et pourtant parfaitement évidente, est aussi grave que belle. Un peu plus qu’un polar, donc ! Les meilleurs amis du monde, de Gilly Macmillan. Editions les Escales. Pocket.

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